Le déficit foncier permet de réduire l’impôt dû en imputant les dépenses liées à la rénovation ou à l’entretien d’un bien immobilier sur les revenus du propriétaire. Le déficit foncier réalisé au cours d’une année peut être imputé sur le revenu global imposable de cette même année, jusqu’à concurrence de 10 700 euros.

Les travaux éligibles incluent les intérêts d’emprunt pour l’acquisition, la construction, la conservation, la réparation ou l’amélioration d’un bien destiné à la location, ainsi que les frais accessoires à l’emprunt. Les frais de gestion et de garde, ainsi que les dépenses d’entretien et de réparation sur des locaux professionnels et d’habitation, sont également pris en compte.

Dans le but de promouvoir la rénovation énergétique des logements, le plafond de réduction du déficit foncier sur le revenu global a été temporairement doublé par l’État. Ainsi, le plafonnement du déficit foncier est porté à 21 400 € jusqu’en 2025, au lieu de 10 700 €.

Prenons un exemple : si vous déclarez 50 000 € de salaires, 5 000 € de revenus fonciers et 30 000 € de charges sur vos biens immobiliers, vos revenus fonciers seront en déficit de 25 000 €. Ce déficit pourra alors être imputé sur vos 50 000 € de salaires.